Παρασκευή 15 Απριλίου 2016

AU FOND DU FLEUVE - FANTAISIE LYRIQUE


L’œuvre

Au fond du fleuve est une fantaisie lyrique pour soprano, ténor et piano. La musique s’y déploie à partir d’un argument d’inspiration romantique, mêlant mal de vivre, voyage intérieur, et extases tour à tour enfermantes ou libératrices. La métaphore du cours d’eau unifie ce parcours et sert de fil conducteur narratif aussi bien que musical. 
La partition se situe à la croisée entre cycle de mélodies, poème symphonique et théâtre lyrique. Par ce mélange, la pièce reconstitue un opéra imaginaire, dont on aurait extrait les éléments essentiels.
Un de mes buts en composant cette pièce était d’approfondir ma compréhension du répertoire lyrique de la fin du XIXème siècle, aussi bien allemand que français, et de donner corps à mon amour pour cette musique. Le style musical étant clairement référentiel, le nœud du travail créatif s’est situé dans la liberté très particulière dont j’ai pu disposer en écrivant le texte simultanément avec la musique. L’autre dimension d’exploration a été l’utilisation d’un duo. Plutôt que d’en faire un traitement théâtral, j’ai cherché à m’en servir pour recréer une “voix” double, de nature changeante, fracturée, aux échos démultipliés.

Les artistes

Marie-Laure Garnier, soprano

Nommée Révélation ADAMI, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane. Elle est admise au CRR de Paris en 2004 où elle étudie la flûte traversière avec Madeleine Chassang. Un an plus tard, elle intègre la Maîtrise de Paris sous la direction de Patrick Marco.
Après avoir étudié auprès de Malcolm Walker, suivi les classes de lied et mélodie de Jeff Cohen, Anne Le Bozec et Stephan Genz, Marie-Laure Garnier est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Paris.
Cette jeune artiste a donné de nombreux récitals sur des scènes telles que le Petit Palais, les Invalides, le Théâtre de Gray, le Château de la Renaissance (Ecouen), etc. dans des programmes hauts en couleurs. On a pu l’entendre lors de plusieurs festivals (la Grange de Meslay, Consonnances, Messiaen, Voix-là, Entrecasteaux). Elle s’est également produite sur des scènes nationales et internationales telles que le Théâtre d’Avignon, le Théâtre des Bouffes du nord, le Théâtre Impérial de Compiègne, l’Orangerie du Manoir de Skebo (Suède) et le Théâtre du Bolchoï à Moscou.
En février 2013, on la découvrait dans le rôle truculent de La Cantatrice dans Reigen, opéra contemporain de Philippe Boesmans sur la scène d’Art Lyrique du CNSMDP, mis en scène par Marguerite Borie et sous la direction de Tito Ceccherini. C’est dans le rôle de Tosca (Tosca de Puccini) qu’on a pu la retrouver sous la direction d’Alexandra Cravero au Festival des Nuits musicales de Bazoches en juillet 2014.
La saison dernière, on l’a entendue en compagnie de Célia Oneto Bensaid en janvier 2015 à la Philharmonie de Paris, en mars 2015 à l’Institut Goethe et au Théâtre de Tremblay. En juillet 2015, elle a chanté au Festival Messiaen et aux Chorégies d’Orange.
Source : http://www.jeunes-talents.org/musiciens/387/Marie-Laure-Garnier

Richard Bousquet, ténor

Richard Bousquet étudie le chant auprès d’Yves Sotin, Jacqueline Bonnardot, Fusako Kondo et Robert Dumé dans les C.N.R de Angers, Tours et Paris. En parallèle de sa licence de musicologie, il fait ses premiers pas sur scène avec le choeur du Grand Théâtre de Tours. 
Engagé à l’Opéra Studio des Jeunes Voix du Rhin, il travaille avec les metteurs en scène Yves Coudray, Elsa Rooke, Matthew Jocelyn, Mariame Clément ainsi que les chefs de chant Antoine Palloc et Kira Parfeevets qui lui permettent de faire ses premiers pas en tant que soliste. Il interprète notamment les rôles de Don José dans Carmen, de Bruto dans Lucrezia de Respighi, et de Titus dansLa Clémence de Titus de Gluck à l’opéra de Strasbourg, Mulhouse et Colmar.
L’année suivante, pensionnaire au CNIPAL, il reçoit les conseils des chanteurs Tom Krause, Mady Mesplé, Yvonne Minton, de David Syrus, chef de chant au Covent Garden et de la metteuse en scène Nadine Duffaut. Cette formation lui permet de chanter le rôle de Pluton et Aristée dans Orphée aux enfers de Jacques Offenbach à l’Opéra de Marseille, mis en scène par Yves Coudray et dirigé par Dominique Trottein.
Plus récemment, il se perfectionne auprès de Mme Teresa Berganza, de Mme Luciana D’intino ainsi que du ténor Giuseppe Sabbatini.
Ces dernières années, il interprète à l’Opéra de Metz le rôle du maître à danser dans Ariane à Naxos de Strauss, mise en scène de Mireille Laroche, direction de Jacques Mercier, le rôle de Birotteau dans Le Caïd d’Ambroise Thomas, mise en scène d’Adriano Sinivia dirigé par Jacques Mercier, et le rôle de Gontran de Solanges dans Les Mousquetaires au Couvent de Louis Varney, mise en scène de Didier Henry, direction de Gwennolé Rufet.
Par deux fois, il interprète également le rôle de Matteo Borsa dans Rigoletto pour le festival Musiques au cœur d’Ève Ruggieri à Antibes, à Lacoste ainsi qu’à l’Opéra de Massy sous la direction de Rony Calderon et mis en scène par Paul-Emile Fourny.
Le Centre Lyrique d’Auvergne l’engage également dans le rôle de Léandre dansLe Médecin malgré lui de Gounod, mis en scène par Cédric Veschambre ainsi que dans le rôle de Haroun dans Djamileh de Bizet, sur les conseils de Janine Reiss.
A l’Opéra de Strasbourg, il chante le rôle d’Ajax Ier dans La Belle Hélèned’Offenbach sous la direction de Claude Schnitzler, mis en scène par Mariame Clément.
Il a également l’honneur de chanter en Russie à Nijni Novgorod des airs et duos d’Offenbach avec Isabelle Vernet et le chef d’orchestre Vincent Monteil. En Belgique, il chante la partie ténor soliste pour la création belge de Vigilia de Wolfgang Rihm avec l’ensemble Musiques Nouvelles dirigé par Jean-Paul Dessy. Enfin en Suisse, avec l’Opéra Studio de Genève dirigé par Jean-Marie Curti, il incarne Vogelsang dans Die Schauspieldirektor de Mozart.
Dans le répertoire sacré, il chante la Messe du Couronnement au festival de Vaison-la-Romaine dirigé par Jean-Paul Poletti. Il tient la partie soliste dans leRequiem de Mozart avec l’Opéra de Toulon, l’orchestre de Cannes ainsi qu’à Verdun sous la direction de Jacques Mercier pour le 90e anniversaire de l’Armistice de 1918.
Dans le domaine de l’Opérette, il chante dans Les deux aveugles, L’île de Tulipatan, Monsieur Choufleuri, Un mari à la porte, La chatte métamorphosée en femme, les rôles de Giraffier, Hermosa, Babylas, Florestan, Guido sous les directions notamment de Jerôme Pillement, Dominique Trottein à Monaco, Nice, Paris, Chinon.
Source : http://richardbousquet.tumblr.com

Romain David, piano

Né en 1975 à Guérande (Loire-Atlantique), Romain David n’appartient pas à une famille de musiciens. Très jeune, il aime jouer sur le piano de sa grand-mère et pour lui reproduire des mélodies et improviser deviennent vite un jeu. Il étudie successivement à Laval, Nantes puis Versailles avant d’entrer en 1996 au CNSMP (Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris) où il obtient trois premiers prix : piano, musique de chambre et harmonie. Il poursuit sa formation en cycle de perfectionnement auprès de Georges Pludermacher et s’enrichit des conseils de grands musiciens tels Paul Badura-Skoda ou Jean-Claude Pennetier.
À l’international, Romain est lauréat du Concours Honens de Calgary au Canada, du concours Villa-Lobos de São Paulo présidé par Nelson Freire en 2006 et du concours international de Brême en Allemagne en 2007 où il remporte également le prix du public et celui de l’œuvre contemporaine imposée.
Il se produit en récital ou en formation de chambre notamment avec l’ensemble Syntonia (quintette avec piano) qu’il a fondé en 1999. Depuis septembre 2011, l’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Il a par ailleurs rejoint en 2014 le projet pédagogique « 10 mois d’école et d’opéra » de l’Opéra National de Paris, programme unique destiné aux élèves relevant de l’Éducation prioritaire.
Romain parcourt les festivals et les salles les plus réputées : La Roque d’Anthéron, le Concertgebouw d’Amsterdam, les Lisztomanias, le Théâtre des Bouffes du Nord, la Cité de la Musique à Paris, Piano à Riom, la Passerelle de Saint-Brieuc, le Festival de Pontlevoy, le festival de Tunis à La Médina, Piano en Valois, les Fêtes Romantiques de Nohant, la Salle Bleue à Toulouse, la Folle Journée de Nantes. En 2007, il fait une incursion sur le continent sud-américain où il fait une tournée avec l’Orchestre symphonique de São Paulo sous la direction de John Neschling.
Depuis 2009 Romain David reçoit le soutien du Mécénat Société Générale, de la fondation Yamaha, de la fondation de France, et de l’AFAA.

Shun Irikawa, piano

Né à Shizuoka (Japon), Shun Irikawa a étudié le piano à l’Université nationale des beaux-arts et de la musique de Tokyo où il obtient son diplôme de maîtrise en 2011. Il poursuit sa formation et se spécialise en accompagnement d’abord au CRR de Paris, puis au CNSMD de Paris (2ème cycle), où il est diplômé en 2015. Il suit également une formation en écriture et en orchestration, approfondissant ainsi son intérêt très vif pour la composition musicale. Il a étudié sous la direction d’Akiyoshi Sako, Ariane Jacob, Philippe Biros, David Lampel, et Jean-Frédéric Neuburger. 
Au Japon, il est lauréat des prix d’interprétation Prix Matsukata et du Prix Aoyama Baroque Saal, en tant que pianiste. En parallèle de ses études, il a débuté une carrière de concertiste, et on a pu l’entendre dans des salles prestigieuses de l’archipel nippon, telles que le Tokyo Bunka-Kaikan, l’Opera City, le Kobe Matsukata Hall, Shizuoka Aoi etc. Son jeu sensible et raffiné lui a permis de s’affirmer auprès du public japonais comme un interprète debussyste de grand talent. Il a notamment proposé en 2015 un programme centré autour des Études du compositeur français. 
Sa carrière s’est poursuivie en Europe où il a également eu l’occasion de participer à de nombreux concerts et festivals : le Théâtre du Châtelet et la Philharmonie de Paris l’ont reçu à Paris, et il s’est produit au festival de Zurich. 
En tant qu’accompagnateur, il participe à plusieurs stages de France, notamment à Nancy, à Vincennes ou à l’académie Ravel de Saint-Jean de Luz.
En France il est boursier de la Fondation Meyer et de l’ADAMI, tandis qu’au Japon il a reçu une bourse d’étude gouvernementale (Agency of Cultural Affairs).

Laurent Haret, compositeur

Né en 1985, Laurent Haret commence la musique jeune par la pratique du violon puis du piano, et s’intéresse très tôt à la théorie musicale ainsi qu’à l’univers de l’opéra.
En parallèle d’études scientifiques (thèse en optique en 2012), il nourrit sa passion pour la musique au CNSM de Paris où il suit en particulier les enseignements de Fabien Waksman (harmonie), Thierry Escaich (Fugue et Sonate), Olivier Trachier (Contrepoint Renaissance) et Michaël Lévinas (analyse).
Ses premières œuvres sont consacrées à la musique de chambre et à la voix
AU FOND DU FLEUVE - FANTAISIE LYRIQUE



JEUDI 12 MAI À 20H30

Jeudi 12 mai à 20h30

ENTREE LIBRE











http://www.theatre-adyar.fr/au-fond-du-fleuve-fantaisie.html

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